
Monstre cherche Monstresse, un album pour parler amoureux et amoureuse avec les enfants
Massimo le monstre cherche son amoureuse. Aidé par son ami Maurice, il va partir en quête de la monstresse qui ravira son coeur. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Voici pourquoi j’ai aimé cet album… monstrueusement drôle.
Un jour, encore en primaire, mon fils m’a dit qu’il ne croyait pas à l’amour. « Parce qu’en vrai, j’ai calculé, il y a vraiment très peu de chances qu’on tombe amoureux de quelqu’un qui est amoureux de nous. Ca n’arrive jamais » m’avait-il confié, sûr de lui. J’avais flairé une petite déception amoureuse dans la cour de récré, mais à part lui parler de tous les couples autour de nous – à commencer par nous, ses parents – pour lui prouver que si, c’est bien possible les histoires d’amour réciproques, je suis restée un peu courte sur ma démonstration.
Une comédie romantique chez les monstres
J’aurais adoré à l’époque avoir entre les mains ce « Monstre cherche Monstresse« . Un album gai, coloré, avec ses montres bizarres et leurs habitudes un peu beurk, pour lui faire comprendre que chacun a sa chacune, quelque part, même s’il faut attendre (parfois même après le CM2, lol). Qu’il y a bien quelqu’un, quelque part, quels que soient nos physiques, nos caractères, nos goûts, nos bizarreries, aussi… et que la plus parfaite prétendante ou la plus populaire de la classe, ne sera pas forcément celle qui fera battre son coeur. Et que quelques jolies surprises peuvent survenir en route.
Sujet sérieux, fantaisie maximale
« Montre cherche Monstresse » montre tout ça, sous forme de comédie romantique où les protagonistes ont parfois 3 yeux, une queue de diablotin, des cornes ou quelques bras en plus. En résumé, rien de tel que la fantaisie du coup de crayon de Léon Bloch et des mots de la mythique autrice Susie Morgenstern, pour raconter des histoires qui font grandir nos petits (et nous ravissent à l’heure de la lecture du soir).

A lire
« Monstre cherche Monstresse« , de Susie Morgenstern et Léon Bloch
Editions Les Arènes, 16 euros
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