Famille recomposée : est-il vraiment plus facile d’être belle-mère quand on a déjà des enfants ?
[LE DEBAT] Le rôle de belle-mère – ahhh la fameuse marâtre ! – n’a rien d’évident, quels que soient notre âge, notre situation, notre histoire familiale. Comment trouver sa place auprès de son partenaire, la bonne distance vis-à-vis de l’enfant, un mode d’emploi de l’ex ? C’est souvent une position de funambule et les jeunes femmes qui ne sont pas encore mères, se retrouvent bien souvent projetées dans une réalité de la maternité qu’elles n’avaient pas forcément imaginée ainsi… Les belles-mères déjà mères ont-elles pour autant plus de facilité à trouver leur place dans la famille recomposée ? Ce n’est pas évident. Explications. Aucune petite-fille ne rêve de devenir belle-mère…
“Après 4 passages devant le JAF et 10 ans de conflit avec son ex, je vais bien” : Morgane s’est désengagée de la famille recomposée pour se préserver
Certaines histoires de recomposition familiale sont plus faciles que d’autres. Celle de Morgane s’est construite au milieu du conflit qui oppose son mari et son ex-femme. Comment dépasser les heurts, les procédures à répétition, le sentiment d’injustice ? Comment trouver sa place de belle-mère sans statut et reconnaissance du rôle du beau-parent ? Au fil des ans, elle a trouvé sa façon d’avancer et de se préserver : faire passer son couple et sa famille avant tout, envers et contre tout. “J’ai rencontré mon mari il y a une dizaine d’années. Pendant plusieurs mois, nous avons vécu notre histoire d’amour « cachés » et surtout, sans que son passé ne…
Vie de belle-mère : « Maintenant que je suis mère, j’ai moins peur d’être éjectée à chaque instant »
Nolwenn est devenue belle-mère jeune… et vite ! En quelques mois, dans un autre pays, elle s’est retrouvée à partager la vie de deux jeunes garçons. Et pour cette enseignante qui pensait bien connaître les enfants, ça a été une sacrée claque. Une formation sur la parentalité et un bébé plus tard, elle raconte l’évolution de son rôle de belle-mère et tout ce qu’elle a appris et qu’elle transmet maintenant à d’autres beaux-parents via des groupes de parole. Et demain, elle y travaille, avec un documentaire. Rencontre Comment es-tu devenue belle-mère ? Je vivais au Maroc, où j’avais trouvé un travail d’enseignant là-bas, quand j’ai rencontré Tony et ses enfants.…
Faire un enfant pour souder la famille recomposée : bonne ou mauvaise idée ?
[LE DEBAT] Ca y est, vous êtes installés tous ensemble. Que vous soyez déjà parent ou pas, la question de faire un enfant avec votre nouveau partenaire va se poser très naturellement. Dans la fièvre des débuts d’une relation, l’envie peut être très forte et la réponse évidente… mais le quotidien et ses contraintes, la découverte de la vie avec les enfants des précédentes unions peuvent freiner ce désir. A moins que ce bébé, comme on le dit souvent, vienne transformer la nouvelle tribu en vraie famille et apaiser quelques tensions… Mais est-ce toujours le cas ? Tour d’horizon des “pour” et des “contre”. Un bébé pour “faire famille” durablement…
La culpabilité, la très sournoise invitée de la famille recomposée
[The Belle-Mère Diary] “C’est le lot de tous les parents…”, “C’est un impondérable en famille recomposée…”, “C’est la mission de toute une vie…” Ces 3 phrases sont toutes des phrases de thérapeute tombées un jour dans mon oreille. 3 phrases qui ne m’ont pas tout à fait rassurée, pour être honnête… Mais qui ont contribué à me rendre compte de la place que prend cette saleté de culpabilité en famille recomposée en général, et dans ma vie en particulier. Si je devais résumer mon rapport à la culpabilité, je dirais que… Je culpabilise de faire grandir mes enfants avec des parents séparésDe ne pas avoir réussi à sauver leur famille…
“J’ai voulu sauver ce qui pouvait l’être : je me suis désengagée de mon rôle de belle-mère »
Belle-mère avant d’être mère, Emma s’est cassée les dents sur les deux ados de l’homme qu’elle aime. Devenue mère, les tensions s’aggravant au fil des ans, elle décide de sauver ce qui peut l’être : son couple, sa famille à 3 avec son fils. Alors elle met de la distance, physique et émotionnelle, pour rester la compagne du père, mais ne plus se sentir belle-mère de ses enfants. Un équilibre fragile, elle le sait, mais qui lui apporte aujourd’hui un peu sérénité. “J’ai rencontré mon conjoint en 2011, il vivait dans le Sud, était divorcé et avait deux enfants de 11 et 8 ans, dont j’ai fait la connaissance 6…