Vivre en famille recomposée, c’est – aussi – savoir se taire
Peut-on tout dire en famille recomposée ? Ou au moins dans le couple qui fonde la famille recomposée ? J’aimerais vous répondre que oui, bien sûr. Qu’une bonne communication, c’est la base. Que la transparence, la sincérité, c’est indispensable, etc. Sauf qu’à l’usage, dans la « vraie vie », beaucoup de beaux-parents apprennent plutôt à serrer les dents… Comme pour tout, il y a la théorie et la pratique. En termes de couple, il y a aussi ce qui est vrai pour les premières unions… et ce qui est vrai pour les recompositions. Car ne nous mentons pas, quand au milieu de salon, il y a des enfants qui sont à l’un…
“Bonne fête, ta mère !” Le piège de la fête des mères pour les belles-mères
The Belle-Mère Diary – Il y a celles qui sont fêtées avec les mamans, celles qui ne sont pas fêtées du tout… et celles qui aimeraient juste qu’on pense à elles une fois de temps en temps ! Bref, être belle-mère quand approche la fête des mères, c’est une sacrée galère… Pour les enfants aussi, d’ailleurs… Et le pire, c’est que chaque année, ça recommence ! Plongée dans une journée émotionnellement à hauts risques. Au fil des années, j’ai aidé des petites mains à cuire des gâteaux, à faire des fleurs en papier crépon et à écrire des “Bonne fête maman” au feutre, au crayon, à la peinture qui bave…
La culpabilité, la très sournoise invitée de la famille recomposée
[The Belle-Mère Diary] “C’est le lot de tous les parents…”, “C’est un impondérable en famille recomposée…”, “C’est la mission de toute une vie…” Ces 3 phrases sont toutes des phrases de thérapeute tombées un jour dans mon oreille. 3 phrases qui ne m’ont pas tout à fait rassurée, pour être honnête… Mais qui ont contribué à me rendre compte de la place que prend cette saleté de culpabilité en famille recomposée en général, et dans ma vie en particulier. Si je devais résumer mon rapport à la culpabilité, je dirais que… Je culpabilise de faire grandir mes enfants avec des parents séparésDe ne pas avoir réussi à sauver leur famille…
Vivre en famille recomposée, c’est vivre avec des fantômes
The Belle-Mère Diary – Ils sont toujours là, plus ou moins visibles, tantôt discrets, tantôt envahissants ! En famille recomposée, on n’en finit pas de croiser les spectres de la vie d’avant : ceux du couple précédent, de la famille précédente, d’une histoire qui est terminée mais qui ne se laisse pas oublier… Faute de toujours pouvoir les ignorer ou les exorciser, il nous reste à les apprivoiser. Bienvenue dans ma maison hantée ! Si je devais choisir une image, je dirais que reconstruire une famille recomposée, c’est rebâtir une histoire et une vie de famille sur des cendres parfois encore brûlantes, des sables parfois encore mouvants et sur des…
Pourquoi je ne suis pas très à l’aise avec l’expression “bonus mom”
The Belle-Mère Diary – Elle est plutôt à la mode cette expression anglo-saxonne plus positive et volontariste que notre bon vieux “belle-mère”. Sauf que pour moi, rien à faire, ce “bonus mom” coince aussi. Alors ok, je suis d’accord avec vous, le mot “belle-mère” est une catastrophe pour nous, les “femmes de l’après”, les deuxièmes (au moins), celles avec qui on recompose et avec qui les gamins vont vivre (au moins de temps en temps) et grandir. Belle-mère, belle-doche, marâtre… Déjà parce qu’on nous confond avec la mère de notre homme (et souvent, avouons-le, on ne préférerait pas jouer dans la même cour que belle-maman). Ensuite parce que ce “belle”…
Les vacances d’été quand on est parent séparé : comment j’ai développé une phobie organisationnelle
The Belle-mère diary – Chaque année, la question du planning des grandes vacances est un méchant casse-tête pour les parents séparés. Au point que je redoute le moment de lancer le premier message de type “tu as commencé à réfléchir aux vacances d’été” (et les semaines d’enfer qui vont forcément suivre). L’angoisse monte crescendo à partir de la rentrée de janvier. Passé Noël, l’échéance approche, il va falloir organiser les vacances d’été. Rien que d’y penser, j’ai comme un léger frisson au bas du dos, qui se transforme en franche sueur froide quand, comme cette année, rien n’est calé aux vacances de Pâques. Car le premier problème, chez nous, tient…